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dimanche 1er octobre 2023 |
Vous trouverez dans cette rubrique, les réponses aux questions que vous vous posez sur le nettoyage cryogénique, un des procédés de nettoyage industriel proposé par Delta Diffusion.
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La vitesse de l’air est fonction du décapeur cryogénique, de la pression, du volume d’air, du type de buse et varie entre :
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Lorsque les particules de glace carbonique frappent une surface à la vitesse du son, le contaminant se fissure.
La basse température de la glace carbonique (–78,5 °C) rend le contaminant fragile, il se décolle : la liaison est entre le revêtement et la surface sous-jacente est réduite.
La glace carbonique est projetée à l’aide d’air comprimé et de machines de nettoyage cryogénique. La glace carbonique pénètre dans le contaminant fissuré et décollé, et se sublime immédiatement (passage de l’état solide à l’état gazeux dans rapport de 1 à 400) : un "effet explosif" se produit et souffle le contaminant de la surface. En projetant les particules de glace carbonique sur des contaminants durs tels que la peinture, le vernis… le processus produit une onde de compression entre l’enduit (contaminant) et le substrat (surface). Cette onde a une puissance suffisante pour casser la cohésion et détacher le contaminant qui par gravité se retrouve sur le sol. Pour les contaminants malléables ou visqueux comme l’huile, la graisse ou la cire, l’action de nettoyage est un processus comparable au nettoyage haute pression. Lorsque les particules frappent la surface, elles sont comprimées et aplaties, produisant un jet à 360° à haute vitesse qui nettoie les surfaces.
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De plus, le sablage génère beaucoup de poussières et on ne peut généralement pas nettoyer sur place.
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Le CO₂ est un élément d’origine naturel qui constitue moins de 0,04 % de notre atmosphère.
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Les contaminants secs tombent sur le sol (ou sur une bâche plastique) : on peut alors se servir d'un balai, d’un aspirateur ou placer le tout dans un conteneur pour le retraitement. Pour les contaminants visqueux comme la graisse, il faut agir avec méthodologie, comme le nettoyage à haute pression. Le tir cryogénique s’effectue d’un point A vers un point B, tout en guidant le contaminant vers le point de ramassage (B).
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La dureté de la glace carbonique est comparable à celle de la craie. Puisque la majorité des pièces nettoyées au CO₂ sont des équipements de production (fonte, acier, inox, aluminium) il n’y a aucun dommage. Vous pouvez également nettoyer des substrats (surfaces) plus fragiles comme les plastiques, les cartes électroniques, les monuments, le cuivre, les tissus, etc. Un test préalable permettra de définir la faisabilité du projet de nettoyage par cryogénie. Exemple d’application non recommandée : Décapage d’un vernis de qualité marine sur un bois tendre (pin, sapin) : la pression nécessaire à la décohésion du vernis défibre le bois.
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L’adhérence de la majorité des contaminants issus du nettoyage cryogénique est plus faible à des températures plus élevées. La glace carbonique se sublime au moment de l’impact, contrairement au sablage qui laisse du média abrasif piégé dans les interstices. Les méthodes de nettoyage par abrasif est en règle général proscrit in-situ dans les industries.
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Un moule de pneu pourrait typiquement baisser de 175 à 162 °C pendant l’application du nettoyage cryogénique. Avec un moule très mince, la baisse de température peut être plus importante. Le refroidissement de l’outil est dans la grande majorité des cas infime.
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Des moules lourds, par exemple, ne seront pas endommagés du tout parce que la baisse de température est insignifiante comparée à la masse du moule. Avec des substrats minces à tolérances critiques, vous pourriez devoir faire des tests afin de déterminer si la baisse de température affectera la structure de la surface.
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Si vous nettoyez un moule chaud, il est peu probable que vous refroidissiez le moule sous le point de rosée. Il est donc rare de causer de la condensation.
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La neige carbonique est alors comprimée en blocs, en sticks ou en pellets de 3 mm.
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Il en existe deux versions :
La première version (hydraulique) offre une glace carbonique de plus grande densité, donc un pouvoir décapant accru. On peut toutefois travailler sans problème avec une glace carbonique d’origine mécanique.
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85% des applications sont réalisées à des pressions de 6-7 bar 4000-5000 l/min, mais de nombreuses applications nécessitent beaucoup moins d’air.
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Pressions de travail des nettoyeurs cryogéniques Cryoblaster ATX :
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Bien que la série ATX inclus en série un filtre micronique interne, un sécheur d’air supplémentaire sera nécessaire dans des circonstances exceptionnelles :
Vous devriez toujours purger les conduites d’air comprimé avant de les brancher à votre unité ATX. Cela éliminera l’eau et les saletés qui pourraient s’y trouver (voir méthodologie Mode d’emploi de votre nettoyeur cryogénique Cryoblaster ATX).
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La série de nettoyeur cryogénique Cryoblaster ATX inclus en série un régulateur de consommation de glace carbonique :
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Le nettoyage cryogénique est excellent pour nettoyer les outils de production en ligne parce que le masquage, ou calfeutrage, le refroidissement et le démontage ne sont pas nécessaires. Nous avons obtenu des résultats exceptionnels en nettoyant le matériel de production des fonderies, en plasturgie, en industrie agro-alimentaire, en imprimerie… Le nettoyage cryogénique est également répandu dans l’industrie nucléaire pour la décontamination.
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